Meunerie Un nouveau président pour Banette
Jean-Philippe Nicot, qui a grandi dans le sérail, va prendre la présidence du groupement Banette. Au programme : une grande fidélité à l'esprit et à la stratégie de la marque.
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Le 19 janvier dernier, Jean-Philippe Nicot a été élu président de Banette S.A.S. Il prend ainsi la suite de Bernard Seller, lequel s'apprête à passer la main (tel que prévu dans les statuts de Banette), après une longue carrière dans le groupe - principalement en tant que directeur général - commencée dès la création de l'entreprise.
Fondée en 1979 par quelques meuniers, dont Joseph Nicot (actuellement président de l'Association nationale de la meunerie française et père de Jean- Philippe) d'abord sous le nom d'Unimie, Banette compte aujourd'hui une dizaine de meuniers associés qui représentent près d'une trentaine de moulins.
Avant sa prise de fonction en juin prochain, Jean-Philippe Nicot a déjà cerné les contours de sa mission : « Je vais m'assurer du bon fonctionnement des différents groupes de travail – marketing réseau, recherche et développement, stratégie… – et faciliter la bonne mise en place des actions et décisions prises. Ce travail de coordination est d'autant plus important que Banette a toujours été à la pointe de l'innovation, que ce soit en termes de produits, d'agencement ou de formation, et compte bien le rester…»
Une feuille de route bien remplieA 43 ans, le nouveau président doit fédérer autour de lui l'ancienne et la nouvelle génération, en respectant le caractère un peu révolutionnaire de Banette et son aptitude à faire bouger les lignes. « En tout état de cause, je privilégierai le dialogue et irai dans le sens de la cohésion. Pour ce qui concerne nos quelque 3 000 Banetiers, le mot d'ordre sera de parler à tous, d'être à l'écoute. Nous déploierons tous nos efforts pour contribuer à leur réussite, grâce aux puissants moyens que Banette met et mettra à leur disposition, tout en respectant leur identité et leurs spécificités» indique-t-il.« D'ailleurs, la vraie force de Banette, c'est le « nous ». C'est pourquoi on ne rompra pas avec le passé. Nous sommes résolument ouverts sur l'avenir tout en gardant notre esprit pionnier » promet Jean-Philippe Nicot. Maintenir le consensus et l'union des différents membres, qui font la richesse de Banette, demeure un axe prioritaire. Cette constance, on la retrouve sur d'autres sujets, comme le précise Philippe Cavagna, directeur général du groupement : « La communication, professionnelle ou grand public, le Campus – l'ensemble de nos formations –, la centrale d'achat ou la nouvelle Banette Box, qui réunit nos actions promotionnelles à l'attention des boulangers sur l'année, sont autant d'initiatives qui nous démarquent et resteront au coeur de notre stratégie. » « On tourne une page mais le livre est loin d'être terminé ! » conclut Jean-Philippe Nicot.
Des atouts à conserver • 95 %, c'est le taux de succès de l'école Banette (avec un diplôme reconnu par l'Etat).• 80 % de ces élèves s'installent.• 95 % ont réussi leur installation et sont rentables 3 ans après. • 80 % de notoriété assistée pour Banette, révélée lors du Tour de France 2011. |
par Anne-Laure Chorand (publié le 20 février 2012)
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